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La première page du cahier baobab
C’est en regardant une de mes partenaires de jeux se lever de son lit pour narrer nos exercices physiques des minutes précédentes, sur ce qu’elle appelait son « chez moi » un blog, qu’il m’est venu l’idée d’ouvrir cet espace. Sur le coup il m’était surtout venu l’idée de lécher ce qu’il restait de sueur sur ses épaules et dans son cou.
Mais le menton posé contre son visage, le regard fixé sur son écran, je vis les lier et délier de nos enchaînements déchaînements qui à peine assoupis et disparus de la pièce, se retrouvaient déjà en ligne, offerts à je ne sais qui : je n’en revenais pas.
Je n’en revenais surtout pas, de l’incroyable différence de son ressenti, et du mien. Après tout, peut-être venions-nous juste de faire quelque chose à laquelle ni l’un, ni l’autre nous n’avions compris les mêmes nuances ?
Peut-être même qu’avec le temps, je perdrais moi-même toute nuance des successions de gestes, des improvisations et des ratés.
C’est pourquoi, j’écris là… pour ne pas m’oublier, et ne plus rien oublier du délice de la chair.
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Commentaires
ben moi ce
texte me plait bien ainsi que ces magnifiques motivations de l'arrivée sur b-land !!!Chabadabada
je suis monsieur Baobab, donc on dira Bab, parce qu'il y a déjà par ici un monsieur Bob très talentueux.
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Pfff... encore un truc de cul.