• Je sais bien qu'il ne s'agira pas là de ce qu'on peut croire lire en arrivant chez moi, mais la lecture d'un commentaire blindé d'une petite faute d'orthographe sans gravité de Charmitorinx en des pages laiteuses, m'a rappelé à un jeu de mots comme je les aimais en ma tendre jeunesse. Vous me suivez toujours ?


    Et je me suis souvenu l'impossibilité de le faire partager par écrit :


    "Un sot porte dans un petit seau le sceau du Roi. L'étroit seau tombe. Comment écrivez-vous l'étroit seau ?"


    Voilà, dit comme ça c'est particulièrement débile, vous admettrez.


    Et bien, accrochez-vous, il en de même avec l'accent canadien durant le coït.


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  • Je me demandais, un peu, si l'on pouvait parler de retour en évoquant une seconde publication.


    Du point de vue de la globalité de mon oeuvre on pourra dire "non". Mais il n'empêche que je me ramène de loin, la tête encore ailleurs, et bien décidé à ne plus laisser couler trois mois entre trois grappes de paragraphes.


    Alors oui, le Baobab s'enracine pour de bon, chargé de questions existentielles et charnelles hors-du-commun. Questions parfois restées sans réponse, comme par exemple: l'accent canadien était-il réellement perceptible dans les râles de Mathilda ?


    (Nous y reviendrons sous peu).


     


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  • C’est en regardant une de mes partenaires de jeux se lever de son lit pour narrer nos exercices physiques des minutes précédentes, sur ce qu’elle appelait son « chez moi » un blog, qu’il m’est venu l’idée d’ouvrir cet espace. Sur le coup il m’était surtout venu l’idée de lécher ce qu’il restait de sueur sur ses épaules et dans son cou.

    Mais le menton posé contre son visage, le regard fixé sur son écran, je vis les lier et délier de nos enchaînements déchaînements qui à peine assoupis et disparus de la pièce, se retrouvaient déjà en ligne, offerts à je ne sais qui : je n’en revenais pas.

    Je n’en revenais surtout pas, de l’incroyable différence de son ressenti, et du mien. Après tout, peut-être venions-nous juste de faire quelque chose à laquelle ni l’un, ni l’autre nous n’avions compris les mêmes nuances ?

    Peut-être même qu’avec le temps, je perdrais moi-même toute nuance des successions de gestes, des improvisations et des ratés.

    C’est pourquoi, j’écris là… pour ne pas m’oublier, et ne plus rien oublier du délice de la chair.


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